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vendredi 1 novembre 2019

TOUSSAINT | BIOETHIQUE AU SENAT | LOURDES



Fête de la Toussaint, loi de bioéthique au Sénat, préparation de l’assemblée plénière à Lourdes : retrouvez notre magazine d’actualité chrétienne. - L’audition des représentants du culte au Sénat sur la loi de Bioéthique. - L’appel de la fondation Abbé Pierre pour le début de la trêve hivernale. - Les nouvelles méthodes de travail de l’assemblée plénière des évêques à Lourdes. - Profanations de cimetière à Cognac. Les réactions du curé de Cognac et de l’évêque d’Angoulême. - Les 20 ans de la déclaration d’Augsbourg signée par les catholiques et les luthériens. - Le témoignage du porte-parole de la DCC pour la fin du mois missionnaire. - Reportage sur l’accompagnement du service catholique des funérailles. - Dossier : comment les catholiques peuvent-ils se réapproprier la fête de la Toussaint.


vendredi 1 décembre 2017

PRIÈRE POUR CASSER TOUTE MAGIE ET AFFAIBLIR LES FORCES SATANIQUES

PRIÈRE POUR CASSER TOUTE MAGIE ET AFFAIBLIR LES FORCES SATANIQUES
Cette prière dite tous les jours supprimera les liens  les personnes qui ont fait du spiritisme, consulté des voyants, fait de la divination, etc...

NOTRE PÈRE QUI ETES AUX CIEUX, je vous aime, je vous loue et je vous adore. Je vous remercie d'avoir envoyé votre Fils Jésus-Christ qui a vaincu le péché et la mort pour me sauver. Je vous remercie aussi d'avoir envoyé le Saint-Esprit qui me donne la force, me guide et me sanctifie. Je vous remercie pour Marie, ma Mère du Ciel, qui intercède pour moi avec les Anges et les saints.
Seigneur Jésus, je me prosterne au pied de votre sainte Croix et je vous demande de me recouvrir du sang Très Précieux qui a jailli de votre Coeur Sacré et de vos saintes Plaies. Purifiez-moi, ô Jésus, par l'eau vive qui a coulé de votre Coeur et enveloppez-moi de votre lumière sainte.
Notre Père du ciel, faites que l'eau qui m'a lavé au Baptême remonte le cours du temps au travers des générations de mon père et de ma mère afin que ma famille entière soit purifiée de Satan et du péché.
Humblement prosterné devant Vous, ô notre Père, je vous demande pardon pour moi-même, pour mes parents et pour mes ancêtres : pour toutes les invocations de puissances occultes qui ont pu les opposer à Vous, et porter atteinte à l'Honneur du Nom de Jésus.
AU SAINT NOM DE JÉSUS et par le pouvoir de ce Nom, je déclare remettre aujourd'hui sous la Souveraineté de Notre Seigneur tout ce qui m'appartient, au plan matériel et au plan spirituel, de ce qui a été soumis à la domination de Satan.
Par la puissance de votre Esprit-Saint, montrez-moi, ô Père, toute personne qui aurait besoin de mon pardon ainsi que tout péché que je n'aurais pas confessé. Faite-moi me rendre compte de ce qui Vous a déplu dans ma vie, et connaître les brèches qui ont pu donner à Satan la possibilité d'y entrer.
Père Saint, je Vous donne tous mes refus de pardonner. Je Vous donne tous mes péchés. Je Vous donne toutes les voies de passage qui ont permis à satan de s'introduire dans mon existence. Soyez remercié, ô Notre Père, pour votre pardon et pour votre Amour.
SEIGNEUR JÉSUS, en votre Saint Nom, je lie + tous les esprits mauvais de l'air, de l'eau, de la terre, de sous la terre et du monde infernal; je charge aussi de liens + tous les espions envoyés du quartier général de Satan; et j'invoque votre Sang Très Précieux sur l'air, sur l'atmosphère, sur l'eau, la terre et sur ses fruits. J'ordonne + à tous les esprits de malice de s'en aller immédiatement sous Vos pieds, sans se manifester et sans nuire, ni à moi, ni à personne, pour que Vous puissiez disposer de moi selon votre sainte Volonté.
AU NOM TRÈS SAINT DE JÉSUS, je casse +, je brise +, j'annule + toute malédiction, trahison, déviation et influence des mauvais esprits, tout mauvais sort, blocage héréditaire connu ou inconnu, tout enchantement, sortilège, piège, mensonge, entrave, obstacle, prédiction, pacte diaboliques, ainsi que tout désordre et toute maladie, qu'elle qu'en soit l'origine y compris nos propres fautes et nos péchés.
AU NOM DE JÉSUS, je romps + la transmission de toute malédiction, souhait satanique et attache spirituelle ourdie par l'enfer.
AU NOM DE JÉSUS, je coupe + et je tranche + tous liens avec tous mages, sorciers, voyants, magnétiseurs, faux-guérisseurs, hypnotiseurs, médiums et esprits-guides; et aussi avec tous ceux qui pratiquent la divination ainsi que l'occultisme en général.
Enfin, AU NOM DE JÉSUS, je rejette + et je détruis + toutes les conséquences et implications qui peuvent provenir de la participation à des séances de spiritisme, de la croyance en l'astrologie, de la consultation des horoscopes, de la pratique de la radiesthésie (pendule), de l'écriture automatique, et de n'importe quelle sorte de recettes et préparations occultes, et enfin de quelque espèce et forme de superstition qui ne rend pas à Jésus-Christ l'Honneur et la Gloire qui Lui sont dus. Amen.
"Voici, c'est Dieu qui me délivre; j'ai confiance et je ne crains pas parce que ma force et ma louange c'est Lui : mon salut, c'est Le Seigneur". (Isaïe 12, 2).
Terminer par NOTRE PÈRE...JE VOUS SALUE MARIE...GLOIRE AU PÈRE...

samedi 11 novembre 2017

les chrétiens doivent être rusés, pour résister à la corruption


 Lors de l’homélie de la messe de ce matin, vendredi 10 novembre 2017, à la Maison Sainte-Marthe, le Pape François est revenu sur l’histoire de corruption évoquée dans l’extrait de l’Évangile de Luc de ce jour, avec la parabole du gérant malhonnête.
«Ils sont puissants, ceux-ci !», s’est exclamé le Pape. «Quand ils font les "cordées" de la corruption ils sont puissants, jusqu’à arriver aussi à des attitudes mafieuses. C’est l’histoire. Mais ce n’est pas une fable, ce n’est pas une histoire que nous devons chercher dans les livres d’histoire antique : nous la trouvons tous les jours sur les journaux, tous les jours. Ceci arrive aussi aujourd’hui, surtout avec ceux qui ont la responsabilité d’administrer les biens du peuple, pas leurs biens propres, parce que celui-ci était l’administrateur des biens des autres, et non des siens.» Le Pape a précisé que défendre ses propres biens, en revanche, ce n’est pas être corrompu.
La conséquence que Jésus tire de cet Évangile, a noté le Pape, c’est justement la plus grande ruse des «fils de ce monde» par rapport aux «fils de la lumière» : leur plus grande corruption, leur fourberie, mise en avant «aussi avec courtoisie», avec des «gants de soie». Mais existe-il aussi, s’est alors demandé François, une «ruse chrétienne» ? «Existe-t-il une attitude pour ceux qui veulent suivre Jésus, de façon à ce qu’ils ne finissent pas mal, qu’ils ne finissent pas mangés vifs – ou, comme le disait ma maman, mangés crus -, par les autres ? Quel est la ruse chrétienne, une ruse qui ne soit pas un péché, mais qui serve à me faire avancer dans le service du Seigneur, et aussi dans l’aide des autres ? Existe-t-il une "fourberie" chrétienne ?»
Oui, il y a un «flair chrétien pour avancer sans tomber dans les cordées de la corruption», et dans l’Évangile, a expliqué le Pape, Jésus l’indique avec certaines métaphores, comme quand il parle des chrétiens qui sont «comme des agneaux parmi les loups», ou «prudents comme le serpent et simples comme la colombe».
Et donc, comment faire concrètement ? Avec trois attitudes, a expliqué François : la première, c’est une «saine défiance», être attentif donc face à celui qui «promet trop» et «parle trop», comme «ceux qui te disent : "fais un investissement dans ma banque et je doublerai tes intérêts"».
La deuxième attitude, c’est la réflexion, devant les séductions du diable qui connaît nos faiblesses.
Et enfin, la troisième attitude, c’est la prière. «Prions aujourd’hui le Seigneur pour qu’il nous donne cette grâce d’être "fourbes", des chrétiens malins, d’avoir cette ruse chrétienne. S’il y a une chose que le chrétien ne peut pas se permettre, c’est d’être naïf. En tant que chrétiens, nous avons un trésor à l’intérieur : le trésor qu’est l’Esprit Saint. Nous devons en prendre soin. Et un naïf, là, il se laisse voler l’Esprit. Un chrétien ne peut pas se permettre d’être naïf. Demandons cette grâce de la ruse chrétienne et du flair chrétien. C’est aussi une bonne occasion pour prier pour les corrompus», afin qu’ils trouvent «la sortie de cette prison dans laquelle ils ont voulu entrer», a expliqué François.

jeudi 2 novembre 2017

Le Pape rappelle aux humanitaires le devoir moral de protéger la dignité de la personne

Le Pape François a rencontré ce samedi 28 octobre 2017 les participants à la troisième Conférence sur le droit international humanitaire. Devant des membres d’ONG mais aussi des ministres du gouvernement italien, le Saint-Père est revenu sur le thème de cette conférence: «La protection des populations civiles dans les conflits. Le rôle des organisations humanitaires et de la société civile».
Rappelant que les guerres continuent de blesser la dignité des personnes, le Pape a souhaité que chacun agisse selon les principes d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance. Le podcast de Samuel Bleynie.

40 ans après l’adoption de protocoles additionnels à la convention de Genève, concernant la protection des populations civiles, le Pape a d’abord souhaité laisser la porte ouverte à leur modification. Et ce afin de tenir compte «des conflits armés contemporains et des souffrances physiques, morales et spirituelles qui les accompagnent».
Car les témoignages «de crimes atroces, de véritables outrages aux personnes et à leur dignité» continuent d’affluer. «Des images de personnes sans vie, illustre François, de corps mutilés ou décapités, de nos frères et sœurs torturés, crucifiés, de leurs dépouilles offensées, interpellent la conscience de l’humanité.» Le Saint-Père évoque aussi les cités antiques et leurs trésors millénaires réduits à l’état de décombres, les hôpitaux et les écoles délibérément pris pour cibles, les lieux de culte visés, «souvent pendant les célébrations liturgiques».
Ce déferlement d’informations peut provoquer «une certaine saturation qui anesthésie et, dans une certaine mesure, relativise la gravité des problèmes», note le Pape. «C’est pourquoi une conversion des cœurs, une ouverture à Dieu et aux prochain sont nécessaires» pour faire jaillir «un engagement en faveur de l’humanité souffrante».
Importance de la prière
Cet engagement, François le discerne dans les démonstrations de solidarité et de charité, «qui ne manquent pas en temps de guerre», venues «de l’intérieur comme de l’extérieur de l’Église». «Vraiment le secours aux populations victimes des conflits réuni divers œuvres de miséricorde, sur lesquelles nous serons jugés à la fin de la vie», assure-t-il. Plus tard, il rappelle d’ailleurs les paroles du Christ: «dans la mesure où vous l'avez fait à l'un de ces plus petits de mes frères, c'est à moi que vous l'avez fait» (MT 25, 40).
Le Pape insiste alors sur trois points. La mise en pratique des principes «d’humanité, d’impartialité, de neutralité et d’indépendance», qui sont «le cœur du droit humanitaire». La nécessité qu’en cas d’hésitations, «la conscience individuelle sache reconnaître le devoir moral de respecter et protéger la dignité de la personne humaine dans chaque circonstance». Enfin, l’importance de la prière et d’un accompagnement spirituel des combattants et des acteurs humanitaires.


Les chrétiens doivent «donner une âme à l’Europe» demande le Pape François

c’est le thème qui réunit depuis hier 350 responsables politiques et évêques des 28 pays membres de l’Union européenne au Vatican. Ce samedi 28 octobre 2017, le Pape s’est adressé aux participants de cette rencontre organisée par la Comece, la commission des épiscopats de l’union européenne.
Après avoir rappelé que les personnes et la communauté sont aux fondements de l’Europe ; le Saint-Père a appelé à continuer à la construire autour de cinq piliers: le dialogue, l’inclusion, la solidarité, le développement et la paix.
Sens de la personne et de la communauté
«Quelle est notre responsabilité de chrétiens à un moment où le visage de l’Europe est toujours davantage caractérisé par une pluralité de cultures et de religions ?», s’est d’abord interrogé le Pape. Cette responsabilité est d’abord historique, semble-t-il indiqué, en évoquant les fondements de l’Europe que «en tant que chrétiens, nous voulons et pouvons contribuer à construire».
Il rappelle que pour Saint Benoît, patron de l’Europe, «il n’y a pas de rôles, il y a des personnes». Le sens de la personne: voilà l’une des valeurs que le christianisme a apporté selon le Pape, qui déplore la réduction du débat à une discussion de chiffres. «Il n’y a pas les citoyens, il y a les suffrages. Il n’y a pas les migrants, il y a les quotas. Il n’y a pas les travailleurs, il y a les indicateurs économiques. Il n’y a pas les pauvres, il y a les seuils de pauvreté», liste-t-il. Or donner un visage aux personnes oblige à une «responsabilité réelle» quand les chiffres offrent «l’alibi d’un désengagement».
Liées les unes aux autres, les personnes forment alors une communauté, «le plus grand antidote contre les individualismes», qui a donné son nom au premier projet européen (la «Communauté européenne»), note le Saint-Père. Les chrétiens, qui «reconnaissent que leur identité est de prime abord relationnelle», doivent faire redécouvrir ce sens à l’Europe ; et la famille, «en tant que première communauté», permettre cette découverte.
«Redonner de la dignité à la politique» par le dialogue
Mais comment développer l’Europe à partir de ces fondements? Grâce à cinq pierres. Le dialogue, d’abord.  Le Saint-Père appelle l’Europe à ne pas être uniquement «un espace d’échange économique» mais le «cœur névralgique de la politique» à travers un dialogue inclusif. «Cela pousse à prendre en compte le rôle positif et constructif de la religion en général dans l’édification de la société», défend François, critiquant un certain «préjugé laïciste». Il faut donc remplacer les affrontements, les «hurlements de revendications», fertiles aux populismes. «Les chrétiens sont appelés à redonner de la dignité à la politique entendue comme le plus grand service au bien commun et non comme une charge de pouvoir.»
Deuxième pilier: une inclusion «qui n’est pas synonyme d’aplatissement indifférencié» mais qui assume les différences «comme patrimoine commun et enrichissant». «Dans cette perspective, les migrants  sont une ressource plus qu’un poids», souligne François. Rappelant le droit des autorités à gérer la question migratoire «avec la vertu propre au gouvernement, c’est-à-dire la prudence» (comme il l’avait indiqué en revenant de Colombie), le Pape refuse une nouvelle fois la création de «murs d’indifférence et de haine».
Solidarité et collaboration entre générations
«Œuvrer pour une communauté inclusive signifie édifier un espace de solidarité», troisième pilier cité par le Pape. Cette solidarité doit s’exprimer envers les plus faibles, les pauvres, les rejetés mais aussi à travers «collaboration et soutien réciproque» entre les générations, insiste longuement François. Il déplore la «strérlité dramatique» de l'Europe, tant en raison du faible taux de naissance et des nombreux avortements que du «déficit de mémoire». Pour enrichir le présent, il appelle à redécouvrir le passé. Il pointe aussi la responsabilité éducative commune «des parents, de l'école et des universités, des institutions religieuses et de la société civile».
Le Pape appelle également l’Europe à être une «source de développement pour elle-même et pour le monde entier». Ce développement doit être intégral et promouvoir «tout homme et tout l’homme» (Popolorum Progressio). Pour le Saint-Père, cela implique d’offrir «du travail et des conditions adéquates de travail à chacun» mais aussi de redonner de la valeur au travail «concret» et manuel.
«Enfin, l’engagement des chrétiens en Europe doit constituer une promesse de paix», assure le Saint-Père. Pas seulement «pour éviter les tensions internes» mais aussi pour promouvoir une «culture de la paix», qui repose sur «l’amour de la vérité» et sur la «recherche de la justice». C’est ainsi que les chrétiens pourront «redonner une âme à l’Europe, réveiller sa conscience». Et ce pour suivre Saint Benoit: «messager de paix, artisan d’union et maître de civilisation» qui «nous montre à nous aussi chrétiens d’aujourd’hui combien de la foi jaillit une espérance joyeuse, capable de changer le monde».

lundi 16 octobre 2017

300 ans d'Aparecida: un message vidéo du Pape pour les pèlerins rassemblés au Brésil

Le Pape François a adressé un message vidéo aux pèlerins réunis à Aparecida ce 12 octobre 2017 à l’occasion des 300 ans de la découverte de l’image de la Vierge d’Aparecida, qui donne lieu à un culte marial très populaire au Brésil et dans toute l’Amérique latine.
Dans son message en portugais, le Pape François adresse une «étreinte fraternelle» au peuple brésilien, qui l’avait accueilli en 2013 lors des JMJ de Rio. Le Pape avait alors tenu à se rendre à Aparecida, où s’était tenue six ans avant l’assemblée du Conseil épiscopal latino-américain, le Celam.



Le Pape s’excuse dans son message de ne pas avoir pu venir en personne pour cette commémoration.  «La vie d’un Pape n’est pas facile», affirme-t-il. C’est le cardinal Giovanni Battista Re qui le représente pour cette commémoration.
François rappellent les trois enseignements d’Aparecida : l’espérance, les surprises de Dieu, et la joie. «Nous vous laissez pas vaincre par le désespoir, exhorte-t-il. Ayez confiance en Dieu, ayez confiance dans l’intercession de Notre Mère d’Aparecida». Au sanctuaire d’Aparecida comme dans chaque cœur dévot à Marie, on peut toucher l’espérance qui se concrétise en générosité, solidarité, spiritualité, explique-t-il.
François invite à transmettre cette joie pour qu’elle puisse rejoindre surtout «les périphéries géographiques, sociales et existentielles, qui désirent ardemment une goutte d’espérance». Il exhorte à ce que «le simple sourire» qui émane de l’image de Marie soit une source de sourire pour chacun : «le chrétien, affirme-t-il, ne peut jamais être pessimiste».
«Priez pour le Pape et soyez certains que le Pape prie toujours pour vous, insiste François. Aujourd’hui, le Brésil a besoin d’hommes et de femmes, qui, comblés d’espérance et solides dans la foi, soient témoins du fait que l’amour est plus fort que les ténèbres de l’égoïsme et de la corruption, conclut François, en rappelant sa « grande nostalgie du Brésil ».

lundi 9 octobre 2017

Messe à Sainte-Marthe: le Bon Samaritain nous éveille au mystère de Jésus

           





Prendre soin des personnes blessées comme l’a fait le Bon Samaritain. Ce lundi matin, 9 octobre 2017, lors de la messe à la Maison Sainte-Marthe, le Pape François a exhorté à aider et à soulager celui qui en a besoin, comme l’a fait le Christ lui-même qui «continue à payer pour nous».

Sa réflexion s’est basée sur l’Évangile d’aujourd’hui dans lequel Jésus raconte la parabole du Bon Samaritain qui, à la différence du prêtre et du lévite, s’arrête et apporte son secours à l’homme blessé à mort par les brigands.
La parabole du Bon Samaritain est la réponse que Jésus donne au docteur de la Loi, qui veut le mettre à l’épreuve, en lui demander que faire pour hériter de la vie éternelle. Jésus lui fait dire le commandement de l’amour envers Dieu et son prochain, mais le docteur de la Loi, qui ne savait pas sortir du «petit piège que Jésus lui avait tendu», lui demande qui est son prochain. Et alors Jésus répond avec cette histoire.
Dans la parabole, il y a six «acteurs» : les brigands, l’homme blessé à mort, le prêtre, l’aubergiste et le Samaritain, un païen qui ne venait pas du peuple juif. Le Christ répond toujours d’une façon plus haute, en expliquant son propre mystère.
Le Pape décrit un comportement fréquent. Les brigands s’en étaient allés heureux, parce qu’ils l’avaient dépouillé de nombreuses choses, et sa vie leur importait peu. Le prêtre, «qui devrait être un homme de Dieu», et le lévite, qui était proche de la Loi, sont passés outre face à l’homme blessé, presque en fin de vie :
«Une attitude habituelle entre nous : regarder une calamité, regarder une mauvaise chose, et passer outre. Et ensuite la lire dans les journaux, un peu dépeintes dans le scandale ou le sensationnalisme. Au contraire, ce païen, pécheur, qui était en voyage, a vu et n’est pas passé outre: il a eu compassion”. Et Luc le décrit bien : « Il l’a vu, il en a pris compassion, il s’en est fait proche, il ne s’est pas éloigné : il s’est rapproché. Il lui a pansé les plaies, en versant de l’huile et du vin. Mais il ne l’a pas laissé ici», en pensant, comme beaucoup, qu’il aurait fait sa part : non, il l’a ensuite pris en charge sur sa selle, l’a emmené dans une auberge et il a pris soin de lui, mais, le jour suivant, en devant s’en aller pour ses affaires, il a payé l’aubergiste pour qu’il prenne soin de lui, en lui disant aussi que ce qu’il aurait dépensé en plus «de ces deux deniers», il les lui paierait à son retour.
Ceci est «le mystère du Christ» qui «s’est fait serviteur, s’est abaissé, s’est annihilé et est mort pour nous». Jésus «n’est pas passé outre, il est allé vers nous, blessés à mort, il a pris soin de nous, il a payé pour nous, et il continue à payer», et «il paiera, quand il viendra pour la deuxième fois», comme «il a déjà payé». Avec ce mystère Jésus répond au docteur de la Loi, qui voulait le mettre à l’épreuve. Jésus est le Bon Samaritain qui invite cet homme à faire la même chose. «Ce n’est pas une histoire pour les enfants», a expliqué François aux fidèles présents à la Maison Sainte-Marthe, mais «le mystère de Jésus-Christ».
«Et en regardant cette parabole, nous comprendrons mieux la profondeur, la grandeur du mystère de Jésus-Christ. Le docteur de la loi s’en est allé sans rien dire, plein de honte, il n’a pas compris. Il n’a pas compris le mystère du Christ. Mais peut-être qu’il aura compris ce principe humain qui nous rapproche de la compréhension du mystère du Christ : le fait que chaque homme regarde un autre homme de haut en bas seulement quand il soit l’aider à se relever. Et si quelqu’un qui fait cela, il est en bon chemin, et sur la bonne voie, vers Jésus.»
Le Pape a fait référence aussi à l’aubergiste qui «n’a rien compris» mais a ressenti «de la stupeur», la stupeur de la rencontre avec quelqu’un qui faisait des choses dont il n’avait jamais entendu qu’elles puissent se faire. Cet étonnement de l’aubergiste traduit justement la surprise de la rencontre avec Jésus, a rappelé le Pape François, in invitant à se glisser dans la peau des personnages de ce récit et à se situer selon leur comportement :
«Qu’est-ce que je fais, moi ? Est-ce que je suis un brigand, un manipulateur, un corrompu ? Est-ce que je suis un prêtre qui regarde, et qui s’en va ? Ou un dirigeant catholique qui fait la même chose ? Ou je suis un pécheur ? Quelqu’un qui doit être condamné pour ses propres péchés? Et je rapproche, je me fais proche, je prends soin de celui qui est dans le besoin ? Comme je fais moi, face à tellement de blessures, à tellement de personnes blessées que je rencontre tous les jours ? Je fais comme Jésus ? Je prend la forme d’un serviteur ? Cela nous fera du bien de faire cette réflexion, en lisant et relisant ce passage. Mais ici se manifeste le mystère de Jésus-Christ, qui est venu pour nous, pour nous guérir, et donner la vie pour nous.»