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mercredi 31 mai 2017

COLLEGE DES PRETRES De la Sainte Métropole greco-orthodoxe du Cameroun

COLLEGE DES PRETRES De la Sainte Métropole greco-orthodoxe du Cameroun Décret n° 2009/070 du 12 février 2009 A Son Eminence Mgr GREGORIOS STERGIOU Métropolite du Cameroun et d’Afrique Centrale Objet : Lettre ouverte à propos de la mauvaise Ambiance dans notre Métropole Eminence, Nous, prêtres de la Sainte Métropole du Cameroun, après mûre réflexion et unanimement, avons convenu de nous adresser à vous par lettre pour vous présenter nos requêtes et nos revendications, étant donné que toute autre voie de dialogue avec vous est impossible. Depuis votre arrivée au Cameroun, les prêtres orthodoxes, leur famille, ainsi que les fidèles de notre Métropole, vivent une situation dramatique, qui s’est empirée de jour en jour jusqu’à devenir complètement en ce jour totalement insupportable. Certains problèmes qui existaient déjà avant votre arrivée, non seulement sont restés sans solution, mais encore se sont compliqués à cause de votre indifférence et de votre mépris pour le bien-être des Nègres. Vous vous rappelez que la totalité des prêtres avaient rédigé un Mémorandum pour dénoncer ces problèmes et cette situation. Malheureusement, certains de ces prêtres se trouvent aujourd’hui dans une situation confuse sans la moindre assistance de votre part (salaire, soins de santé, etc.) En tant que Clergé orthodoxe, soucieux de la mission que le Christ nous a confiés et, responsables du bien-être spirituel et matériel de nos familles et de no fidèles, nous sommes dans l’obligation de vous exprimer notre profonde déception sur votre comportement, votre attitude et votre mentalité vis-à-vis de nous, de nos familles et de tous les fidèles de cette Métropole. Nous tenons à vous rappeler que le Cameroun est un état de droit et qu’il adhère totalement à la déclaration universelle des Droits de l’Homme proclamés par les Nations Unies le 10 décembre 1948. Et nous lisons en son article 4e « Nul ne sera tenu en esclavage, ni en servitude, l’esclavage et la traite des esclaves sont interdits sous toutes leurs formes » ; et en son article 5e « Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants ». Depuis que les évêques sont passés au Cameroun, de Monseigneur Eutache, jusqu’à nos jours, vous vous êtes conduit avec une cruauté sans nul pareil. Alors pour vous rafraîchir la mémoire, nous vous dressons ici une liste non exhaustive des problèmes que nous subissons : Vie matérielle des prêtres 1) Logement : aucun prêtre n’est logé comme dans l’Eglise catholique et protestante, sauf les prêtres blancs et ceux qui sont vos complices ; 2) Transport : aucun prêtre ne possède d’indemnité de transport ou un moyen de locomotion dont les charges sont supportées par la Métropole, pourtant à certains de vos préférés, vous avez donné voiture, carburant et chauffeur ; les quelques motos bon- marché que vous avez acheté et donné à certains prêtres sont presque toutes cassées, à cause du manque de moyens pour leur entretien ; 3) Scolarité : Vous avez trouvé que les prêtres bénéficiaient des bourses d’études pour leurs enfants, qu’ils percevaient avant chaque début de trimestre pour résoudre les problèmes de la rentrée scolaire. A votre arrivée, non seulement vous les avez diminuées presque de moitié, mais aujourd’hui elles ne viennent que tardivement. Nous ne sommes pas sûrs d’inscrire nos enfants à l’école ou au collèges cette année ; 4) Soins de santé : aucun prêtre n’est assuré d’être soigné en cas de maladie. Vous avez même souvent trouvé et abandonné certains prêtres dans un état de santé grave, alors que nous savons que vous vous occupez de certaines familles (logement, soins de santé, scolarité…).
L'« Église orthodoxe » ou « Communion des Églises orthodoxes » regroupe les nombreuses Églises territoriales qui se réclament de la théologie des sept premiers conciles du christianisme et des canons ou lois qu'ils ont édictés.
Le christianisme orthodoxe (en grec Ὀρθοδοξία, signifiant « opinion juste ») professe descendre directement des premières communautés chrétiennes fondées par les apôtres de Jésus dans les provinces orientales de l'Empire romain.
Sept de ces Églises orthodoxes se réclament d'une fondation par un apôtre, ou un évangéliste, au ier siècle, l'Église orthodoxe de Constantinople fondée par l'apôtre André, l'Église d'Alexandrie et de toute l'Afrique fondée par Marc, l'Église d'Antioche et de tout l'Orient fondée par les apôtres Pierre et Paul, l'Église orthodoxe de Jérusalem fondée par l'apôtre Jacques, l'Église de Géorgie fondée par l'apôtre André, l'Église orthodoxe de Chypre fondée par Paul et l'Église orthodoxe de Grèce fondée par Paul : certaines portent la dénomination officielle d’apostoliques, d'autres non.
Les Églises orthodoxes se sont réparties dans le monde entier au travers de la diaspora des communautés d'origine et par le biais de convertis. Ces Églises en inter-communion partagent une compréhension, un enseignement et des offices qui avaient cours à l'origine dans l'Empire romain d'Orient et se considèrent comme faisant partie d'une seule et même Église.
Avec les chrétiens orthodoxes des Églises des deux conciles et ceux des Églises des trois conciles, les chrétiens orthodoxes des Églises des sept conciles représentent dans le monde la troisième plus grande confession chrétienne en nombre de fidèles après l'Église catholique et les dénominations protestantes. On estime à 250 millions le nombre de chrétiens orthodoxes dans le monde1,2.
Elles sont principalement présentes dans l'antique zone de culture grecque, c'est-à-dire dans la zone orientale du bassin de la Méditerranée (GrèceAlbanieTurquieSyrieLibanIsraëlPalestineÉgypteArménieGéorgie), dans les zones de peuplement slave (RussieUkraineBiélorussieBulgarieSerbieMonténégroRépublique de Macédoine) ainsi qu'en Roumanie et Moldavie.
Les Églises orthodoxes célèbrent la liturgie selon cinq rites différents (byzantin, arménien, antiochien, chaldéen et alexandrin3) ; la Bible et la Liturgie sont lues dans les langues nationales actuelles ou anciennes (araméenarménien classiquegrec des Évangilesvieux-slave).

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