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dimanche 30 mars 2014

AD LIMINA DES EVEQUES MALGACHES


Cité du Vatican, 28 mars 2014 (VIS). Le Pape François a reçu ce matin en audience les évêques de Madagascar ayant achevé leur visite Ad Limina, les remerciant d'abord pour leur courageux et persévérant travail d’évangélisation. Dans le texte qu'il leur a remis, il rappelle que le pays traverse depuis plusieurs années une période difficile, et qu'il connaît de graves difficultés socio-économiques: "Vous avez exhorté l’ensemble de la société à se reprendre en vue de construire un avenir nouveau. Je ne peux que vous encourager à prendre toute la place qui est la vôtre dans ce travail de reconstruction, dans le respect des droits et des devoirs de chacun. Et il est important que vous mainteniez des relations constructives avec les Autorités de votre pays. La recherche de l’unité, de la justice et de la paix vous incombe pour mieux servir votre peuple, en refusant toute implication dans des querelles politiques au détriment du bien commun... Dans cette perspective, je veux saluer l’engagement irremplaçable de vos diocèses dans les œuvres sociales. En effet, il y a une connexion intime entre évangélisation et promotion humaine... Je vous encourage donc à persévérer dans l’attention que vous portez aux pauvres, en soutenant, matériellement et spirituellement, tous ceux qui s’y consacrent, en particulier les congrégations religieuses que je remercie de grand cœur pour leur dévouement et pour le témoignage authentique qu’elles rendent à l’amour du Christ pour tous les hommes. Je vous invite aussi à interpeller sans crainte l’ensemble de la société malgache, et en particulier ses responsables, sur la question de la pauvreté, qui est due en grande partie à la corruption et à un manque d’attention au bien commun". "L’éducation est aussi pour vous un sujet d’efforts considérables... Il convient aussi de faire en sorte que le plus grand nombre possible d’enfants, y compris des familles les plus modestes, puisse être scolarisé, alors qu’en raison des difficultés économiques beaucoup de parents n’en ont plus les moyens". Il faut qu’une "présence chrétienne puisse être assurée dans les établissements publics. Puissent les chrétiens engagés dans le monde de l’éducation contribuer à former aux valeurs évangéliques et humaines les jeunes générations qui seront aussi les cadres de la société à venir". Rappelant le message des évêque de Madagascar pour la clôture de l’Année de la foi, le Saint-Père a regretté la perte du mode de vie propre à la culture malgache, qui favorise l’harmonie et la solidarité: "Les valeurs que le Créateur a insufflées dans votre culture doivent continuer à être transmises en les illuminant de l’intérieur par le message évangélique. Ainsi la dignité de la personne humaine, la culture de la paix, du dialogue et de la réconciliation pourront retrouver toute leur place dans la société en vue d’un avenir meilleur". Puis il a abordé le thèse de la famille, encourageant ses hôtes à persévérer dans leur programme de formation à la vie et à l'amour, "même si cela semble aller à contre courant de la mentalité actuelle. La préparation au mariage doit, autant qu’il est possible, être approfondie. Alors que de nombreuses menaces pèsent sur" elle, la famille a "besoin d’être protégée et défendue, pour qu’elle rende à la société le service qu’elle attend d’elle, c’est-à-dire lui donner des hommes et des femmes capables d’édifier un tissu social de paix et d’harmonie". Face aux nouveaux défis des rapports inter-religieux il apparaît urgent, a-t-il dit, "de développer, et même parfois d’initier, un dialogue lucide et constructif, afin de garder la paix entre communautés et de favoriser le bien commun". Il ne faut "jamais douter du dynamisme de l’Evangile ni de sa capacité à convertir les cœurs au Christ ressuscité... Pour cela il est nécessaire que la foi dont témoignent les chrétiens soit vécue au quotidien. La vie doit être en cohérence avec la foi pour que le témoignage soit crédible... Cette invitation s’adresse d’abord au clergé et aux personnes consacrées. Le sacerdoce comme la vie consacrée ne sont pas des moyens d’ascension sociale, mais un service de Dieu et des hommes. Une attention toute particulière doit être portée au discernement des vocations sacerdotales et religieuses aussi bien dans les diocèses que dans les divers Instituts de vie consacrée. La chasteté et l’obéissance sont à considérer avec très grande estime... Il en va de même pour le rapport aux biens temporels et à la prudence dans leur gestion. Le contre témoignage en ce domaine est particulièrement désastreux en raison du scandale qu’il provoque, en particulier face à une population qui vit dans le dénuement".

LA CONFESSION N'EST PAS UN PROCES


Cité du Vatican, 28 mars 2014 (VIS). Le Pape a reçu ce matin les participants au cours annuel sur le for interne que la Pénitencerie apostolique organise depuis un quart de siècle pour les confesseurs, ministres de la réconciliation dont le dispensateur est l'Esprit. "Le pardon qu'offre le sacrement est la vie nouvelle que transmet le Ressuscité par le biais de son esprit". C'est pourquoi les confesseurs "sont-ils appelés à être des hommes de l'Esprit, témoins et annonciateurs, joyeux et forts, de la Résurrection" qui ne doivent avoir ni une attitude de juge ni celle d'un ami. Rempli de la charité de Dieu, le prêtre doit avoir un coeur ouvert et miséricordieux. "Certes la tradition donne au confesseur le double rôle de médecin et de juge, il doit guérir comme médecin et absoudre comme juge... Si la réconciliation offre la vie nouvelle et renouvelle la grâce du baptême, la mission du confesseur et de les offrir avec générosités aux frères pénitents. Un prêtre qui n'aurait pas soin de cet élément de son ministère...serait un pasteur n'allant pas au secours de la brebis égarée... Or la miséricorde est au coeur de l'Evangile, cette Bonne Nouvelle de ce que Dieu aime toujours le pécheur d'un amour qui attire à lui et invite à la conversion. N'oublions pas que les fidèles peinent souvent à se confesser... C'est pourquoi, quelle qu'en soit la raison, nous devons beaucoup travailler sur nous mêmes, sur notre humanité, afin de ne jamais être un obstacle mais un facteur d'accueil au pardon... La confession n'est pas un procès qui finit en condamnation mais une expérience de pardon et de miséricorde! Les difficultés qu'elle peut rencontrer sont de différentes origines, historiques comme spirituelles. Mais nous savons que le Seigneur a fait ce don magnifique à son Eglise, en offrant aux baptisés l'assurance du pardon du Père. C'est pourquoi il est très important que, dans tous les diocèses et paroisses, les fidèles puissent trouver des prêtres disponibles. Là où il y a la fidélité on voit des fruits".

mardi 18 mars 2014

VISITE DE LA PRESIDENTE ARGENTINE


Cité du Vatican, 17 mars 2014 (VIS). Ce midi, le Pape a reçu la Présidente argentine Mme.Cristina Fernández de Kirchner, venue à la tête d'une importante délégation pour lui présenter les voeux de bon anniversaire de son pays natal. Le Directeur de la Salle de Presse du Saint-Siège a précisé que le Saint-Père est venu vers 13 h accueillir son hôtesse à la porte de la Maison Ste.Marthe. La rencontre avec la délégation s'est déroulée au rez de chaussée, après quoi il s'est entretenu en privé avec la Présidente, qu'il a ensuite invitée à déjeuner.

AYONS TOUJOURS UN EVANGILE EN POCHE


Cité du Vatican, 17 mars 2014 (VIS). A midi, le Saint-Père a récité l'angélus avec les fidèles réunis Place St.Pierre. En ce deuxième dimanche de Carême, sa réflexion a porté sur la Transfiguration. Il a demandé aux fidèles cette semaine d' “écouter Jésus” et de lire l'Evangile tous les jours: "Nous, disciples de Jésus, nous sommes appelés à être des personnes qui écoutent sa voix et prennent au sérieux ses paroles. Pour écouter Jésus, il faut être proche de lui, le suivre comme le faisaient les foules de l'Evangile, qui le poursuivaient sur les routes de la Palestine... Mais écoutons aussi Jésus dans sa parole écrite, dans l'Evangile. Je vous pose la question: lisez-vous tous les jours un passage de l'Evangile? Oui, non... oui, non... moitié moitié... Certains oui et d'autres non. Mais c'est important! Lire l'Evangile est une bonne chose. Il est bon d'avoir un petit Evangile à porter avec soi, et d'en lire de temps en temps un petit passage. A n'importe quel moment de la journée, je prends de ma poche l'Evangile et j'en lis un petit peu, un extrait. Jésus est là qui nous parle, dans l'Evangile. Pensez à cela. Ce n'est pas difficile, ni même nécessaire, d'avoir les quatre évangiles... Ayons toujours l'Evangile avec nous, car il est la Parole de Jésus qui peut être écoutée". Puis le Pape a rappelé que pour pouvoir partager la Parole, nous devons apprendre à subir avec la prière et à descendre avec une charité fraternelle, avant de souligner que cette mission concerne toute l'Eglise, tous les baptisés. "De l'épisode de la Transfiguration, je voudrais souligner deux éléments significatifs résumés en deux mots: Montée et descente. Nous avons besoin d'aller à l'écart, de monter sur la montagne dans un espace de silence, descendre de la montagne, pour nous trouver nous-mêmes et mieux percevoir la voix du Seigneur. Cela nous le faisons dans la prière. Mais nous ne pouvons pas rester là! La rencontre avec Dieu dans la prière nous pousse à nouveau à descendre de la montagne et à retourner en bas, dans la plaine, où nous rencontrons tant de frères alourdis de peines, maladies, injustices, ignorances, pauvreté matérielle et spirituelle. A nos frères qui sont en difficulté, nous sommes appelés à apporter l'expérience que nous avons faite avec Dieu, en partageant avec eux la grâce reçue. C’est curieux. Quand nous entendons la parole de Jésus, que nous écoutons la parole de Jésus et que nous l'avons à coeur, celle-ci grandit. Savez-vous comment elle grandit? En la donnant à l'autre. La parole du Christ grandit en nous quand nous la proclamons, quand nous l'offrons. C'est cela la vie chrétienne". A la fin le Pape François a invité l'assemblée à se "tourner vers la Mère de Dieu, notre Mère, en invoquant son aide sur le chemin du Carême".

PRES DES VICTIMES DE LA MAFIA

Cité du Vatican, 15 mars 2014 (VIS). Vendredi 21 mars, le Pape se rendra à la paroisse St.Grégoire VII pour saluer les participants à une rencontre organisée par la Fondation Libera qui lutte contre la Mafia en Italie. La manifestation est organisée à la veille de la XIX Journée de mémoire et d'engagement, qui aura lieu à Latina en solidarité avec les victimes de la Mafia.

jeudi 13 mars 2014

PREMIER ANNIVERSAIRE DE L'ELECTION


Cité du Vatican, 12 mars 2014 (VIS). Demain sera le premier anniversaire de l'élection du Pape François, 365 jours d'un pontificat qui se présente comme "un temps de miséricorde. En un an, ce pasteur suprême "venu du bout du monde", qui n'a cessé de demander qu'on prie pour lui, a engagé l'Eglise dans une nouvelle façon de vivre en son sein. Ce "curé du monde", comme l'a défini son secrétaire Mgr.Xuereb, "ne veut pas perdre une seule minute". Il travaille avec intensité et prend peu de repos, réservant la plupart de ses pauses à la prière, du chapelet tout particulièrement. S'exprimant à Radio Vatican, le Directeur de la Salle de Presse a souligné combien le Saint-Père "a imprimé un nouvel élan à la marche de l'Eglise". La première caractéristique de cette première année de pontificat, a ajouté le P.Lombardi, "est sans aucun doute la grande attention du public, et pas seulement des catholiques pratiquants. Son message est l'objet d'une attention universelle. Je pense et j'espère que cet enracinement dans le coeur des gens est la conséquence de ses paroles d'amour et de miséricorde, d'attention et de proximité, qui viennent de Dieu". Avec François, "l'Eglise se présente vraiment comme un peuple qui marche, capable d'un grand dynamisme. Ce Pape a imprimé une forte poussée à ce cheminement de l'Eglise à la recherche de la volonté de Dieu, à la recherche de sa mission universelle au service de tous et en particulier des périphéries et des confins de ce monde". L'attention qu'il suscite vient de lieux, de personnes et d'organes de presse également auxquels on n'était pas habitué, ce qui signifie que son message porte".

mercredi 12 mars 2014

LE REQUIEM DE MOZART POUR LE JAPON


Cité du Vatican, 11 mars 2014 (VIS). A 20 h en la Basilique St.Paul Hors les murs, sera exécuté le Requiem de Mozart en mémoire des victimes de la catastrophe ayant frappé le Japon il y a exactement trois ans. Sous le patronage de l'ambassade du Japon près le Saint-Siège, la manifestation gratuite sera animée par l'orchestre symphonique Rossini et les choeurs de Pesaro, placés sous la direction du maître Daniele Agiman. Les organisateurs proposent ce concert sous forme de prière de suffrage en faveur des 15.000 morts, des 4.000 disparus et des 50.000 blessés causés par le séisme et le tsunami du 11 mars 2011.